[ce que j'écoute pendant que j'écris]

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Arrêter. Je n'en peux plus. Je sais mais je ne dirai pas pourquoi. Est-ce que..est-ce que je suis vraiment obligée ? Obligée de. Obligée pour. Obligée parce que. Toujours des raisons, qui s'accumulent sans me laisser le temps, la possibilité, la volonté de choisir. Je ne suis pas ce que vous pensez, je ne sais pas. Je ne pense pas. Je ne penserai jamais pour vous. Mes mains, mes ongles, mes phalanges, tout ça...est-ce que je dois les utiliser pour vous faire plaisir ? Ma bouche doit-elle être qu'un pauvre masque distribuant bonheur et prospérité sous formes de mensonges doux et sucrés ? Je ne sais pas, je ne veux pas savoir. J'en sais trop. Mon regard voit alors qu'il ne voudrait pas. Les encouragements des muets me sont plus gratifiant que ceux des crieurs. Pourtant, je n'entend que des plaintes. Ca me déchire. Toujours distribuer de la confiance alors que je n'en dispose à peine. Soupirer discrètement pour ne pas faire envoler les espoirs qui me sont placer dans le creux de ma poitrine. Stopper tout. Retour en arrière, pause.  Faîtes quelque chose. J'ai une solution pour que tout soit comme tout le monde le voudrait mais. Mais voilà. 

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"La quiétude que nous éprouvons lorsque nous sommes seuls, cette certitude de nous-mêmes dans la sérénité de la solitude ne sont rien en comparaison du laisser-aller, du laisser-venir et laisser-parler qui se vit avec l'autre, en compagnie complice..."